Communiqués de presse

18. septembre 2014

Philippe Renault nouveau responsable du comité directeur de swissnuclear

Olten, 19.09.2014. Dr Philippe Renault a été désigné comme nouveau responsable du comité directeur de swissnuclear. Ce docteur en énergie civile, qui travaille déjà depuis 2008 chez swissnuclear, entrera dans ses nouvelles fonctions le 1er octobre. P. Renault vient prendre la succession de Dr Philippe Hänggi, qui travaille désormais chez BKW.

Le nouveau responsable de swissnuclear, Dr Philippe Renault, est un expert reconnu des tremblements de terre: depuis janvier 2008, il dirige la structure d’analyses des risques chez swissnuclear, dont notamment le projet PEGASOS (Probabilistische Erdbeben-Gefährdungs-Analyse für die KKW-StandOrte in der Schweiz – Analyse probabiliste des risques sismiques pour les sites de centrales nucléaires suisses). Dans le cadre de son activité pour swissnuclear, Philippe Renault a acquis de vastes connaissances sur l’énergie nucléaire. De plus, il connaît très bien le secteur suisse de l’énergie nucléaire et les autorités. Avec ceci il amène les meilleures qualifications pour gérer le bureau compétemment et de représenter avec engagement les intérêts de swissnuclear au niveau national et international.

Dr Philippe Renault est un ressortissant franco-allemand originaire du Bade-Wurtemberg. Il a fait ses études et son doctorat auprès de la RWTH d’Aix-la-Chapelle, est âgé de 37 ans, est marié et a deux enfants.

Monsieur Renault vient prendre la succession de Dr Philippe Hänggi, qui a mis sur place et dirigé le comité directeur depuis dix ans. Au 1er septembre, P. Hänggi est passé chez BKW dans la fonction de responsable Nucléaire. A ce poste, il continuera de collaborer avec swissnuclear en représentant BKW au conseil de la section de l’énergie nucléaire.

Pour plus de renseignements: Michaël Plaschy, président de swissnuclear, tél. 062 286 72 02.

swissnuclear ist die Fachgruppe Kernenergie der swisselectric (www.swisselectric.ch). swissnuclear setzt sich aus Vertretern der schweizerischen Stromverbundunternehmen Alpiq, Axpo, BKW und CKW zusammen. Sie engagiert sich für den sicheren und wirtschaftlichen Betrieb der Kernkraftwerke in der Schweiz. Die Mitglied-Unternehmen betreiben die Schweizer Kernkraftwerke Beznau, Gösgen, Leibstadt und Mühleberg, die rund 40% des Strombedarfs der Schweiz produzieren. Mit der Zwilag und der Nagra sind die Mitglied-Unternehmen an Gesellschaften beteiligt, die sich für eine umwelt- und sachgerechte Entsorgung der radioaktiven Abfälle einsetzen.

03. juin 2014

Recours des exploitants de centrales nucléaires contre l'ordonnance révisée sur les comprimés d'iode, dont ils jugent les prescriptions précipitées et contreproductives

Olten, le 03.06.2014.Le Conseil fédéral a fait entrer en vigueur l’ordonnance sur les comprimés d’iode au début de l’année, dans la précipitation et sans attendre les clarifications en cours sur la protection d’urgence.Le nouveau régime de distribution qui y est ancré n’accroît pas la protection de la population:remettre des comprimés d’iode directement à tous les foyers dans un rayon de 20 à 50 kilomètres autour d’une centrale nucléaire au lieu de les entreposer de manière centralisée comme jusqu’à présent est source d’inquiétude pour la population et, d’après les dernières analyses des risques de l’IFSN, contre-productif.En cas de scénario extrême, un entreposage centralisé et protégé dans les écoles et jardins d’enfants est plus efficace.Pour ces raisons, les exploitants de centrales nucléaires suisses déposent un recours contre l’ordonnance révisée.

L’ordonnance sur les comprimés d’iode régit l’approvisionnement de la population en comprimés d’iodure de potassium en cas de rejet de substances radioactives. Jusqu’à présent, les comprimés d’iode étaient distribués à tous les foyers, écoles et entreprises situés dans un rayon de 20 kilomètres autour d’une centrale nucléaire. Pour la population plus éloignée, ils étaient stockés de manière centralisée. La révision de l’ordonnance en vigueur depuis le 22 janvier 2014 prévoit désormais que les comprimés d’iode soient aussi distribués à toutes les personnes vivant dans un rayon de 20 à 50 kilomètres autour d’une centrale nucléaire. Les comprimés seront ainsi distribués à 4,3 millions de personnes au lieu de 1,2 million jusqu’à présent.

Dans l’exploitation d’une centrale nucléaire, la plus haute priorité est accordée à la sécurité et à la protection de la population. C’est la raison pour laquelle les exploitants de centrales nucléaires reconnaissent les efforts de la Confédération visant à renforcer la protection d’urgence au travers des recommandations du groupe de travail interdépartemental de la Confédération pour examiner les mesures de protection de la population en cas d’événements extrêmes (IDA NOMEX). Conformément à ces recommandations, une mise à disposition adaptée de comprimés d’iode est incontestée. En revanche, les exploitants refusent que les dépenses soient multipliées par plus de trois sans gain de sécurité et que les nouvelles prescriptions génèrent un sentiment d’inquiétude au sein de la population.

Mise en application précipitée

L’ordonnance révisée présente des défauts à divers égards et a été mise en application avec précipitation sans raison valable.

  • L’administration n’avait en effet même pas encore achevé ses travaux de base sur la distribution des comprimés d’iode (scénarios de référence) dans le cadre de l’IDA NOMEX lorsque l’ordonnance est entrée en vigueur. Sur le plan de la méthode et du contenu, il aurait été préférable, dans un premier temps, d’attendre les résultats de ces clarifications.
  • Les prises de position des exploitants de centrales nucléaires n’ont pas été examinées de manière adéquate. Selon ces derniers, une base légale fait en partie défaut à l’ordonnance actuelle, qui enfreint le principe de proportionnalité ancré dans la Constitution.
  • La révision de l’ordonnance n’était soumise à aucune urgence. Dans la zone 3 (de 20 km à la frontière suisse), les comprimés avaient été remplacés en 2010. Seuls les comprimés des zones 1 et 2 (jusqu’à 20 km) expirent en 2014 et doivent être remplacés, même s’ils sont toujours efficaces. Ce remplacement n’était pas et n’est toujours pas contesté.
  • Les importantes divergences entre la première, la deuxième et la dernière version de la révision concernant le régime de distribution et la répartition des coûts constituent un autre indice de la mauvaise préparation de cette révision.

Extension contreproductive de la distribution à toutes les personnes

Le nouveau régime de distribution ne peut pas être soutenu objectivement. Il n‘accroît qu’en apparence la protection de la population alors que les coûts sont multipliés par plus de trois.

  • Les analyses de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire IFSN ont montré que la distribution préalable en dehors de la zone de 20 kilomètres n’est ni nécessaire ni adaptée. Le Conseil fédéral n’a pas suffisamment tenu compte dans l’ordonnance des analyses qu’il avait lui-même mandatées.
  • Seul le scénario fort improbable d’un tremblement de terre extrême pourrait réellement justifier une extension de la zone de distribution à 50 kilomètres. Mais précisément dans un tel cas, la plupart des logements privés risqueraient d’être détruits. Dans les décombres, il ne serait presque plus possible d’accéder aux comprimés d’iode; encore moins dans l’état de choc dû à la catastrophe dans lequel se trouveraient la plupart des personnes. En revanche, en cas d’entreposage centralisé et protégé dans des écoles et jardins d’enfants, l’accès aux comprimés et l’approvisionnement de la population concernée serait bien mieux assurés. Penser qu’une distribution préalable permettrait d’approvisionner complètement la population est illusoire, et pourrait même être contreproductif.
  • Le Conseil fédéral doute que, conformément aux prescriptions, les comprimés stockés de manière centralisée puissent être distribués en 12 heures en cas de besoin. Mais rien ne prouve que la distribution à toutes les personnes apporte un quelconque avantage dans ce cas. Il se peut en effet qu’une distribution en un peu plus de 12 heures soit préférable à une distribution préalable des comprimés, qui seraient par exemple totalement introuvables dans des logements endommagés par un tremblement de terre.

Contradiction avec la pratique internationale

Selon la Commission européenne, les comprimés d’iode font l’objet d’une distribution préalable dans 14 pays et aucune distribution n’est effectuée dans d’autres. La distribution se fait selon des zones de 5, 10 et 20 kilomètres. Les centrales nucléaires suisses sont arrivées en tête des tests de résistance de l’Union européenne. En Suisse, un rejet d’iode radioactif ayant des répercussions dans la zone de 20 à 50 kilomètres est très peu probable pour des raisons de sécurité, notamment grâce à la décompression filtrée installée dans les années nonante. C’est pourquoi une distribution au-delà de la zone habituelle de 20 kilomètres est incohérente et contreproductive, précisément en Suisse, et même dans un contexte international.

La branche exige un examen sérieux du régime de distribution

Étant donné que la sécurité de la population est primordiale, la mise à disposition et la distribution des comprimés d’iode doit être examinée en dehors de toute urgence. Mais une fois l’ordonnance révisée sur les comprimés d’iode adoptée, la branche est obligée d’avoir recours à la voie juridique.

Pour plus d’informations: Patrick Jecklin, responsable de la communication, tél. 062 205 20 14, patrick.jecklin(at)swissnuclear.ch

swissnuclear est la section de l’énergie nucléaire de swisselectric (www.swisselectric.ch). Elle est composée de représentants de l’Association des entreprises électriques suisses Alpiq, Axpo, BKW, CKW et EGL. Elle s’engage pour une exploitation sûre et économique des centrales nucléaires en Suisse. Les entreprises membres exploitent les centrales nucléaires suisses de Beznau, Gösgen, Leibstadt et Mühleberg, qui produisent environ 40% des besoins en électricité de la Suisse. Avec Zwilag et Nagra, les entreprises membres sont présentes dans des sociétés qui s’investissent dans un traitement des déchets radioactifs approprié et respectueux de l’environnement.

16. avril 2014

Fiables, performantes, sûres: en 2013 aussi, les centrales nucléaires ont été un pilier majeur de l'alimentation en électricité

Olten, le 16 avril 2014. En 2013 aussi, les cinq centrales nucléaires helvétiques ont approvisionné en toute fiabilité la Suisse avec une énergie en ruban bon marché et respectueuse du climat. Grâce à leur fonctionnement pratiquement ininterrompu, elles ont injecté en tout 25 027 milliards de kilowatts-heures (kWh) d’électricité dans le réseau, soit 2,3% de plus que l’année précédente. La sécurité de chacune des centrales nucléaires suisses été à chaque instant garantie. 

En Suisse, l’électricité provenant des centrales nucléaires reste un pilier de la sécurité de l’approvisionnement. Environ 40% du courant produit en Suisse proviennent toujours des centrales nucléaires. En 2013, les cinq installations de Beznau 1 et 2, Gösgen, Mühleberg et Leibstadt ont injecté en tout, avec leur fiabilité habituelle, 25 027 062 000 kWh d’électricité dans le réseau de transport. En dépit de travaux de rénovation de grande ampleur réalisés l’année dernière à la centrale de Gösgen, occasionnant une pause de révision estivale plus longue que d’habitude, les centrales nucléaires ont produit en tout 2,3% d’électricité de plus que l’année précédente. Cela a été possible car, outre la forte production de Beznau et de Mühleberg, les investissements consentis l’année dernière à Leibstadt ont porté leurs fruits: en prélude à son trentième anniversaire d’exploitation, la centrale a enregistré un nouveau record de production en 2013.

Une production d’électricité fiable

Grâce à des modernisations régulières et systématiques réalisées depuis leur mise en service, les centrales suisses sont en permanence à un niveau technique élevé. En 2013 aussi, leur exploitation n’a pratiquement connu aucun incident. La protection du personnel et de la population contre les radiations a été garantie à chaque instant. Les émissions de substances radioactives se sont encore situées loin en dessous des très faibles valeurs limites fixées par les autorités.

L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), qui a procédé à pas moins de 370 inspections en 2013, témoigne aussi de ce que les centrales nucléaires suisses sont en bon état du point de vue de la technique de sécurité.

Disponibilité élevée

En 2013, pour l’ensemble des cinq centrales nucléaires, le taux d’exploitation a atteint 86,4% (année précédente: 84,5%). Ici aussi, la valeur de l’année précédente a été largement dépassée en dépit des longues opérations de révision prévues à la centrale de Gösgen. Ce fort taux d’exploitation prouve la fiabilité des centrales nucléaires helvétiques et donc aussi leur importance pour la sécurité de l’approvisionnement de la Suisse. Avec cette valeur élevée, la Suisse reste dans les premiers rangs mondiaux pour la disponibilité des installations.

Personnel compétent

Cette preuve de performances apportée depuis des années n’est pas seulement le résultat d’un entretien méticuleux et d’une modernisation permanente des installations, mais elle doit également être portée au crédit du personnel, qualifié et motivé. Ainsi, en 2013, les centrales nucléaires suisses employaient environ 2000 personnes (1905,8 postes à plein temps), tandis que 58 autres étaient en formation professionnelle dans une centrale nucléaire.

Confiance permanente

L’engagement des exploitants pour la sécurité, l’efficacité et donc aussi la rentabilité des installations se voit dans la confiance accordée aux installations: trois Suisses sur quatre sont convaincus de la sécurité des centrales nucléaires actuelles. A peu près autant souhaitent donc que l’on continue à laisser fonctionner les installations tant qu’elles sont sûres. C’est ce qu’a révélé une enquête représentative menée au cours de l’automne 2013.

Détail des chiffres de production 2013 des centrales nucléaires suisses

 

MWh bruts

MWh nets

Taux d’exploitation en %

 

 

2012

 

2012

 

2012

KKB1

3 207 260

2 840 673

3 078 447

2 724 731

96,3

85,1

KKB2

3 012 887

2 912 391

2 892 030

2 793 965

90,5

87,3

KKM

3 067 590

3 117 110

2 954 713

3 002 713

89,8

91,1

KKG

6 772 897

8 515 871

6 410 198

8 073 932

74,7

93,7

KKL

10 148 044

8 270 312

9 691 674

7 873 629

90,9

75,6

Total CH

26 208 678

25 656 357

25 027 062

24 468 970

86,4

84,5

En 2013, la production nette totale d’électricité a été de 25  027 062 milliers de kWh. Les centrales nucléaires de Beznau et de Gösgen ont de plus livré de la chaleur à distance correspondant à une baisse de production d’électricité de 77 176 milliers de kWh (89 223 milliers de kWh l’année précédente). 24 949 886 milliers de kWh d’électricité (2012: 24 379 747 milliers de kWh) ont été injectés dans le réseau.

Pour de plus amples renseignements: Patrick Jecklin, responsable de la communication de swissnuclear, tél. 062 205 20 10, patrick.jecklin@swissnuclear.ch. .

swissnuclear est la section de l’énergie nucléaire de swisselectric (www.swisselectric.ch). Elle est composée de représentants des entreprises du réseau d’interconnexion suisse d’électricité Alpiq, Axpo, BKW, CKW et EGL. Elle s’engage en faveur de l’exploitation sûre et économique des centrales nucléaires suisses. Ses membres exploitent les centrales nucléaires de Beznau, Gösgen, Leibstadt et Mühleberg, lesquelles produisent environ 40% de l’électricité dont notre pays a besoin. Avec le dépôt Zwilag et la Nagra, les membres participent à des sociétés qui prennent en charge l’évacuation judicieuse des déchets radioactifs, en conformité avec les exigences de la protection de l’environnement.

17. janvier 2014

Résultats du tout dernier sondage sur l'énergie nucléaire

Olten, le 17 janvier 2014. Pour la majorité (64%) de la population helvétique, les centrales nucléaires suisses existantes sont nécessaires pour l’approvisionnement en électricité de la Suisse. C’est ce que montre le tout dernier sondage que l’institut d’études de marché Demoscope a réalisé en octobre 2013 sur mandat de swissnuclear. Encore plus de personnes interrogées, à savoir presque 70%, estiment que les centrales nucléaires doivent être exploitées tant qu’elles sont sûres.  Les trois quarts des personnes interrogées sont convaincues de la  sécurité des centrales nucléaires suisses.

Pour la 14e fois consécutive, l’institut d’études de marché Demoscope a réalisé sur mandat de swissnuclear un sondage représentatif de grande envergure, auquel ont participé 2200 personnes de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin. L’objectif de cette enquête annuelle est de mesurer la perception générale qu’a la population suisse de l’énergie nucléaire.

Une forte majorité des personnes interrogées confirme les avantages de l’énergie nucléaire: la nécessité des centrales nucléaires (CN) suisses est incontestée depuis le début de ces enquêtes, en

2001: avec 64,3%, l’appréciation actuelle se situe dans la moyenne pluriannuelle et elle est supérieure de 3% environ à l’année précédente. Plus de 62% des Suisses sont convaincus de l’avantage de l’énergie nucléaire en termes de prix. Une majorité croissante souhaite ainsi mettre à profit les avantages de l’énergie nucléaire le plus longtemps possible et oppose un net refus aux débats politiques sur la limitation des durées d’exploitation des centrales nucléaires: 68% pensent qu’elles doivent fonctionner aussi longtemps qu’elles sont sûres (62,1% l’année précédente).

Les trois quarts des personnes interrogées sont également convaincues que les centrales nucléaires helvétiques sont sûres (année précédente: 74,2%). Le public reconnaît donc le haut niveau de sécurité de ces centrales, rendu possible par les améliorations techniques permanentes et les opérations de modernisation anticipant sur l’avenir effectuées par les exploitants.

Le respect du climat par l’énergie nucléaire, pauvre en CO2, est toujours méconnu. Seuls 41,9% des personnes interrogées sont d’avis que les centrales nucléaires existantes permettent d’atténuer le problème des émissions de CO2 dans notre environnement. D’autres pays sont plus avancés dans ce domaine: ainsi, aux États‐Unis et en Angleterre, l’énergie nucléaire profite des mêmes mécanismes d’encouragement que d’autres technologies pauvres en CO2. Une politique largement soutenue par la population.

Dans l’ensemble, le sondage actuel indique une attitude fondamentale positive de la population vis‐ à‐vis de l’énergie nucléaire. Le revirement politique sur la question de l’énergie nucléaire en Allemagne et en Suisse, survenu après Fukushima, est peu approuvé par le peuple helvétique. Les personnes interrogées sont certes ouverts aux alternatives, mais pas à n’importe quel prix: 73% souhaitent qu’à l’avenir l’électricité soit toujours produite en Suisse (année précédente: 75%). Pour 88% des personnes interrogées, il est clair que la transition énergétique ne doit pas compromettre la garantie de l’approvisionnement (année précédente 84%), et pour 78% d’entre elles, les plans de la Confédération ne doivent pas entraîner une plus grande dépendance vis‐à‐vis de l’étranger. Et comme c’était déjà le cas en 2012, 58% veulent conserver le mix électrique existant composé d’énergie hydraulique et d’énergie nucléaire aussi longtemps que l’évolution des coûts et l’impact de la transition énergétique ne seront pas clairs. Compte tenu de ces opinions tranchées sur l’avenir de l’électricité, il n’est guère surprenant que 78% des citoyens helvétiques souhaitent s’exprimer dans les urnes à propos de la transition énergétique et de la sortie du nucléaire.

Pour des renseignements supplémentaires, s’adresser à: Patrick Jecklin, responsable de la communication de swissnuclear, tél. 062 205 20 10, patrick.jecklin@swissnuclear.ch.

20. décembre 2013

Analyse de l'aléa sismique des centrales nucléaires

Olten, le 20 décembre 2013. Swissnuclear a achevéle PEGASOS Refinement Project (PRP) et a remisle rapport final à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Au cours des prochains mois, celle-ci va contrôler l’étude et préciser ensuite les hypothèses de risques sismiques pour tous les sites de centrales nucléaires. De leur côté, les exploitants de centrales nucléaires utiliseront cette étude pour mettreà jour les attestations existantes. Après vérification, les résultats concernant les risques sismiques seront publiés par l’IFSN.

Avec le projet PEGASOS, la Suisse a, en Europe, défriché un terrain inconnu. 25 experts de 7 pays européens et des États-Unis ont participé à ce projet. Le PRP fournit des renseignements sur la fréquence avec laquelle des tremblements de terre de différentes magnitudes peuvent survenir et sur l’ampleur des secousses à attendre sur le site d’une centrale nucléaire. Pour ce faire, une large plage – allant des séismes très faibles à fréquence rapprochée aux tremblements de terre plus dévastateurs que ceux jamais historiquement observés en Suisse – est prise en compte.

Un dossier completsur le PRP est disponible sur le site Web de swissnuclear (http://swissnuclear.ch/fr/pegasos.html). Pour des renseignements supplémentaire, s’adresser à: Patrick Jecklin, responsable de lacommunication de swissnuclear, tél. 062 205 20 10, patrick.jecklin@swissnuclear.ch.

04. juin 2013

Aléa sismique sur les sites des centrales nucléaires

Olten, le 4 juin 2013. Le PEGASOS Refinement Project (PRP) a atteint un jalon important: Les bases de calcul permettant la détermination de l'aléa sismique sur les sites des centrales nucléaires suisses ont été achevées. La prochaine étape sera le calcul complexe des courbes d'aléa ainsi que l'achèvement des travaux d’assurance qualité et la documentation, avant que l’étude ne soit présentée, probablement en automne, à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) aux fins de vérification. Les résultats de la détermination de l‘aléa sismique seront ensuite publiés après la vérification.

Une première étude probabiliste de l'aléa sismique pour les centrales nucléaires en Suisse a été réalisée dans les années 2001 à 2004 sous le nom de PEGASOS. Les spécialistes ayant acquis de nouvelles connaissances depuis lors et compte tenu des grandes incertitudes relatives aux résultats de PEGASOS, les exploitants des centrales nucléaires ont décidé en 2007 de procéder à une étude d‘affinement appelée PEGASOS Refinement Project (PRP).

La partie principale de l’étude d’affinement – le développement de modèles pour répondre aux complexes de questions suivants –vient d'être achevée par la réunion de compte rendu du projet (Project Summary Meeting) des 16 et 17 mai:

  • Où, à quelle profondeur et à quelle fréquence peuvent se produire des séismes?
  • Comment se propagent les ondes émanant du foyer sismique dans laroche environnante et dans quelle mesure sont-elles affaiblies jusqu’au lieu d’impact?
  • Quelles accélérations agissent en fin de compte sur l‘installation?

De nombreux experts nationaux et internationaux ont participé au PRP. Le Service Sismologique Suisse (SED) a mis à jour le catalogue des séismes pour la Suisse et élaboré un modèle d’atténuation spécifique à la Suisse, qui montre dans quelle mesure les ondes sismiques s'affaiblissent du foyer sismique au site de la centrale nucléaire. Des modèles d’atténuation internationaux ainsi que des analyses des sous-sols à partir de forages effectués sur tous les quatre sites de centrales nucléaires ont également été intégrés.

Ces vastes modèles d’experts et paramètres d'entrée permettront, au cours des prochainsmois, de mettre à jour les données des aléas sismiques spécifiques à chaque site de centrale nucléaire au moyen de calculs informatiques complexes. Parallèlement, les travaux d’assurance qualité et la documentation seront achevés. L’étude d’affinement sera ensuite soumise à l'IFSN pour évaluation, probablement en automne 2013. Les rapports sur les travaux des experts et l'aléa sismique calculé seront publiés après l’évaluation par l’IFSN.

Le PEGASOS Refinement Project renseigne sur la fréquence à laquelledes séismes de différentes magnitudes peuvent se produire sur les sites des centrales. Une large fourchette d’activités sismiques est prise en compte –allant de faibles tremblements de terre avec une grand probabilité d’occurrenceaux très forts tremblements de terre susceptibles de ne se produire qu’une fois en 10 millions d’années. Dès que les valeurs d’aléa vérifiées par l’IFSN seront disponibles, les preuves de résistance sismique devront être actualisées par chaque centrale nucléaire et présentées derechef à l’autorité de surveillance IFSN aux fins de vérification. Cette évaluation permettra de déterminer si et dans quelle mesure des rééquipements sont nécessaires.

Un vaste dossier sur le PRP est disponible sur le site Web de swissnuclear(http://swissnuclear.ch/de/pegasos.html). Pour plus d’informations: Patrick Jecklin, Responsable Communication swissnuclear,tél. 062 205 20 10, patrick.jecklin@swissnuclear.ch.

20. mars 2013

Production d'électricité 2012

Olten, le 20.03.2013. Les cinq centrales nucléaires suisses de Beznau 1 et 2, Mühleberg, Gösgen et Leibstadtont livré l’année dernière au réseau 24,4 milliards de kilowattheures (kWh) d’électricité au total.En 2012 également, les centrales nucléaires ont ainsi apporté une importante contribution à la sécurité de l’approvisionnement, même si la production netted’électricité a enregistré un recul de 4,8% par rapport à l’année précédente. En outre, la sécurité de l’ensemble des centrales nucléaires suisses a été garantie à tout moment au cours de l’année passée.

En 2012 également, les centrales nucléaires suisses ont fourni près de 40% du courant produit en Suisse: les cinq installations de Beznau 1 et 2, Gösgen, Mühleberg et Leibstadt ont alimenté le réseau de transmission au total de quelque 24 379 747 000 kWh de courant sûr et économique. La production annuelle légèrement inférieure à celle de 2011 s’explique par l’arrêt prolongé de la centrale de Leibstadt en 2012 pour des travaux de révision, ce qu’il l’a empêchée de renouer avec le chiffre record de l’année précédente. Les parts élevées du nucléaire et de l’hydraulique rendent le mix d’électricité suisse fiable, économique et écologique. L’énergie nucléaire en Suisse permet d’éviter le rejet de 10 millions de tonnes de gaz à effet de serre –soit près d’un cinquième des émissions totales de CO2en Suisse.

Unniveau de sécurité élevé...

Une nouvelle fois, l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a délivré un bon bulletin aux centrales: selon elle, le test de résistance de l’Union européenne réalisé en 2012 et les nombreux contrôles de sécurité effectués à la suite de l’accident de Fukushima ont montré que les centrales nucléaires suisses affichaient un très haut niveau de sécurité en comparaison internationale. Dans toutes les centrales nucléaires suisses, tout cela témoigne d’une production d’électricité fiable et sûre en permanence: en 2012 également, la sécurité nucléaire a donc été garantie à tout moment et la radioprotection du personnel et de la population n’a jamais été affectée.

... et une grande fiabilité

En 2012, les cinq centrales nucléaires ont présenté un taux d’utilisation de 84,5%, soit une performance légèrement en recul par rapport à 2011, en raison de la longue révision planifiée de la centrale de Leibstadt. A travers ce taux élevé, les centrales nucléaires suisses ont une fois de plus démontré leur fiabilité et leur importance pour la sécurité de l’approvisionnement en Suisse. La Suisse fait partie du peloton de tête mondial au niveau de la disponibilité des installations. Cette performance renouvelée est le fruit d’untravail de longue date du personnel qualifié et motivé, d’une maintenance minutieuse et d’une modernisation constante des installations.

  Production brute en mille kWh Production nette brute en mille kWh Taux d'utilisation en %
  2012 2011 2012 2011 2012 2011
Besnau 1 2'840'673 3'196'725 2'724'731 3'067'127 85,1 96,4
Besnau 2 2'912'391 2'853'067 2'793'965 2'737'695 87,3 86,0
Mühleberg 3'117'110 2'604'760 3'002'713 2'504'295 91,1 76,5
Gösgen 8'515'871 8'343'545 8'073'932 7'910'307 93,7 92,0
Leibstadt 8'270'312 9'934'748 7'873'629 9'481'346 75,6 91,1
Total CH 25'656'357 26'932'845 24'468'970 25'700'770 84,5 90,2

En 2012, la production d’électricité totale nette des cinq centrales nucléaires suissessur le réseau électrique était de 24379747 MWh (2011: 25621264 MWh).En plus de la production d’électricité, les centrales de Beznau et de Gösgen ont également livré de la chaleur à distance correspondant à une diminution de la production d’électricité de 89223 MWh (année précédente: 79506 MWh). Pour de plus amples renseignements:Patrick Jecklin, responsable de la communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, patrick.jecklin@swissnuclear.ch.

30. janvier 2013

Résultats du dernier sondage sur l’énergie nucléaire

Olten, le 30janvier 2013. Pour la majorité (61%) de la population suisse, l'énergie nucléaire reste nécessaire. C’est ce qui ressort du dernier sondage réalisé fin septembre 2012 par l’institut d‘études de marché DemoSCOPE pour le compte de swissnuclear. 74% des personnesinterrogées sontconvaincus de la sécurité des centrales nucléaires suisses, 63% voient dans l’énergie nucléaire un avantage en termes de prix. Pour la majorité, la stratégie énergétique 2050 ne doit conduire ni à une plus grande dépendance à l'égard des pays étrangers ni à une mise en dangerde la sécurité de l'approvisionnement.

Pour la treizième fois de suite, l'institut d'études de marché DemoSCOPE a réalisé un sondage représentatif sur mandat de swissnuclear. 2215 personnes originaires de la Suisse alémanique, de la Suisse romande et du Tessin ont été interrogées. L’objectif de cette enquête annuelle est de mesurer la perceptiongénérale de la population suisse à l'égard de l'énergie nucléaire.

Dix-huit mois après les événements survenus au Japon, l’effet dit de Fukushima a perdu de son intensité: 74% des personnes interrogéessont ainsi convaincus de la sécurité des centrales nucléaires suisses, contre 68% l'année précédente. Pour 52.6%, le stockage des déchets radioactifs est un problème soluble (45.8% l’année précédente). Une majorité de 61% juge toujours que les centrales nucléaires sont nécessaires pour l’approvisionnement en électricité –même si celle-ci étaitde70% avant Fukushima.

L’effet positif sur le climat de l'énergie nucléaire,pauvre en CO2,est toujours méconnu. Seuls 43% des personnes interrogées sont d’avisque les centrales nucléaires existantes permettent d’atténuer le problème des émissions de CO2dans notre environnement.

L’indépendance vis-à-vis de l’étranger et la sécurité de l’approvisionnement revêtent une importance capitale pour les Suissesses etles Suisses. Ainsi, 75% des personnes interrogées veulent que l’électricité soit produite en Suisse à l’avenir aussi (année précédente: 73%). 70% sont d’avis qu’il pourrait y avoir une pénurie d’électricité dans un avenir proche en l'absence d'investissements supplémentaires dans les centrales électriques; ce chiffre était de 72% l’année précédente. Deux tiers des personnes interrogées sont convaincus que seules de grandes centrales électriques peuvent permettre de faire face à cette pénurie.

Dans l'ensemble, les Suissesses et les Suisses misent encore sur l'énergie nucléaire. Ils sont certes ouverts aux alternatives, mais pas à n'importe quel prix: il est clair pour 84% des personnes interrogées que la transition énergétique ne doit pas compromettre la sécurité de l'approvisionnement, et pour 80% les plans de la Confédération ne doivent pas entrainer une plus grande dépendance vis-à-vis de l'étranger. 58% veulent conserver l’actuel mix électrique composé d’énergie hydraulique et d’énergie nucléaire, aussi longtemps que l’évolution des coûts et l‘impact de la transition énergétique ne serontpas clairs. Leprix de l’électricité reste ainsi un argument fort en faveur de l'énergie nucléaire: une majorité croissante reconnait à l'énergie nucléaire un avantage en termes de prix (63%).

Pour plus d’informations: Patrick Jecklin, Responsable Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, patrick.jecklin@swissnuclear.ch.

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