Communiqués de presse

20. janvier 2023

Les exploitants des centrales nucléaires engagent le dialogue avec les communes et les cantons d’implantation

En vue des futures négociations sur les indemnités et compensations dans le cadre du dépôt en couches géologiques profondes pour les déchets radioactifs, des entretiens préliminaires seront organisés entre les entreprises responsables de la gestion des déchets et les communes et cantons d’implantation. Les entreprises aborderont les discussions dans un esprit de partenariat et d’ouverture.

Les indemnités et compensations sont des prestations volontaires versées par les responsables de la gestion des déchets – les exploitants des installations nucléaires et la Confédération – aux lieux d’implantation du dépôt en couches géologiques profondes et des installations de conditionnement des déchets radioactifs. Au travers d’indemnités et de compensations, les responsables de la gestion des déchets reconnaissent la contribution de la région d’implantation dans l’accomplissement d’une tâche d’importance nationale : la gestion de l’ensemble des déchets radioactifs de la Suisse, issus de l’exploitation des centrales nucléaires et de la médecine, l’industrie et la recherche.

Instaurer un partenariat durable

En 2023 auront lieu des entretiens préliminaires entre les entreprises responsables de la gestion des déchets et les communes/cantons d’implantation. Cette phase de discussion est menée de sorte que les partenaires puissent faire connaissance, dans le but de comprendre les besoins des partenaires et de préparer la phase de négociation. Il s'agit, entre autres, d’aborder les questions d’une répartition équitable entre les générations et d’un voisinage coopératif en vue d’une solution durable.

En temps voulu, la phase d’entretiens préliminaires sera suivie par une phase de négociations dans le but de parvenir à un accord contractuel accepté par tous. Cet accord ne peut déployer ses effets qu’à partir du moment où les autorisations générales seront disponibles et juridiquement valables. Selon l'état actuel des connaissances, le Conseil fédéral pourra délivrer ces autorisations à partir de 2029.

Les entretiens sur les indemnités et compensations se dérouleront indépendamment de la procédure d’autorisation générale. Cette procédure repose exclusivement sur les documents de demande établis par la Nagra en fonction de critères technico-scientifiques et de discussions régionales sur les projets, auxquels viennent s’ajouter des expertises et prises de position.

Christian Schoenenberger en tant que porte-parole

Swissnuclear accompagne les entretiens sur mandat des exploitants des installations nucléaires. Pour ces entretiens et le processus de négociation consécutif, swissnuclear entend instaurer dès le départ une coopération mutuelle entre toutes les parties prenantes. C’est pourquoi swissnuclear s’est adjoint les services de Dr Christian Schoenenberger pour mener le dialogue.

Christian Schoenenberger est docteur en sciences de l’ETH et a travaillé au service diplomatique de la Suisse de 1990 à 2022. En tant que représentant du Département fédéral des affaires étrangères DFAE, Christian Schoenenberger a pris part à divers processus de discussions et négociations.

Swissnuclear a la conviction qu’il sera en mesure de contribuer à une meilleure compréhension des positions des partenaires en amont des négociations. Dans son rôle de porte-parole des exploitants, Christian Schoenenberger va mettre sa longue expérience diplomatique au service des parties de manière constructive.

Pour de plus amples informations : Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

12. septembre 2022

Une étape importante pour le dépôt en couches géologiques profondes

Après de vastes études scientifiques, la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) a désigné les sites pour le dépôt en couches géologiques profondes et pour l’infrastructure de surface. La proposition de la région d’implantation Nord des Lägern et du dépôt intermédiaire de Würenlingen (Zwilag) permet de franchir de nouvelles étapes en vue de l’autorisation générale et, par ce fait, de la gestion sûre des déchets radioactifs.

Dans le cadre de la procédure du plan sectoriel «Dépôts en couches géologiques profondes» de l’Office fédéral de l’énergie et sur la base d’études approfondies, la Nagra a élaboré des propositions de sites pour le dépôt en couches géologiques profondes et pour l’installation de conditionnement des éléments de combustible usagés. Comme la Nagra l’a communiqué aujourd’hui, Nord des Lägern est le site le plus approprié pour le dépôt en couches géologiques profondes, et le Zwilag le site optimal pour l’installation de conditionnement.

Swissnuclear salue l’annonce des propositions de sites par la Nagra. Une étape importante a ainsi été franchie pour une gestion sûre des déchets radioactifs provenant aussi bien des centrales nucléaires suisses que de ceux provenant de la Confédération, issus de la médecine, de l’industrie et de la recherche.

Prochaines étapes

Les propositions de sites servent de base à l’élaboration des documents de demande d’autorisation générale pour le dépôt en couches géologiques profondes avec ses principales constructions en surface et en sous-sol et pour les installations de conditionnement. Le processus d’autorisation générale est prescrit par la loi sur l’énergie nucléaire. Après examen par les autorités compétentes et approbation par le Conseil fédéral et le Parlement, il s’achèvera par un référendum facultatif.

Pour tout autre renseignement: Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

04. mars 2022

Changement à la direction de swissnuclear

Swissnuclear a nommé Wolfgang Denk au poste de directeur. Cet ingénieur diplômé en génie mécanique endosse sa nouvelle fonction le 1er avril 2022. W. Denk vient ainsi succéder à Philippe Renault.

Après plus de sept ans, un nouveau directeur vient prendre les rênes de l’association des exploitants des centrales nucléaires. Fort de ses précédentes activités notamment accomplies auprès d’Alstom, d’Axpo et d’Alpiq tout comme chez Westinghouse en Belgique et en France, Wolfgang Denk dispose d’une excellente connaissance de la branche nucléaire. De 2011 à 2016, il a été responsable, au service Production nucléaire d’Alpiq, de la gestion, l’optimisation, l’évaluation et la gestion de contrats pour la production électrique issue de participations dans des centrales nucléaires et de contrats d'importation d'électricité. W. Denk a par ailleurs siégé au conseil d’administration de la centrale nucléaire de Leibstadt. Par le passé, il a déjà représenté les intérêts du secteur nucléaire suisse au sein de différentes commissions nationales et internationales et de groupes d’experts. Il travaillait en dernier lieu dans le domaine des infrastructures énergétiques, en qualité de Senior Risk Manager auprès de Credit Suisse Asset Management.

Wolfgang Denk (46) réunit toutes les conditions pour assurer une reprise rapide et sans heurt des affaires, tout comme une bonne représentation des intérêts de swissnuclear en Suisse et à l’étranger. Il a suivi des études d’ingénieur diplômé (HES) en génie mécanique, complétées d’une formation post-graduée en ingénierie de gestion (MBA & Eng.). Wolfgang Denk est marié et père de deux filles.

Pour de plus amples renseignements: communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10,
medien@swissnuclear.ch.

((Légende))
Wolfgang Denk, ingénieur diplômé HES

Changement à la direction de swissnuclear

31. janvier 2022

La production d'électricité 2021 marquée par les investissements dans l'exploitation à long terme

En 2021, les centrales nucléaires suisses ont produit 18,6 millions de mégawattheures (MWh) nets d’électricité (2020: 23,1 mio. de MWh). Ce recul s’explique par les projets de modernisation importants dans la centrale nucléaire de Leibstadt, qui ont entrainé un arrêt de six mois de l’installation. En dépit de cela, les installations nucléaires suisses ont fourni en 2021 près d’un quart de l’électricité consommée en Suisse.

Olten, 31 janvier 2022. En 2021, les centrales nucléaires suisses ont produit 18'576’330 MWh nets d’électricité (année précédente: 23'119'157 MWh). Ce chiffre tient compte des 104’641 MWh que les tranches nucléaires de Beznau 1 et 2 (24’294 MWh) et de Gösgen (80’347 MWh) ont injectés sous la forme de chauffage urbain à destination des bâtiments d’habitation et des entreprises de la région.

Les quatre centrales nucléaires suisses font partie de l’infrastructure importante pour le pays sur le plan systémique. Elles ont donc, en 2021 également, mis en œuvre des mesures de protection contre la Covid particulièrement strictes, allant au-delà des prescriptions officielles.

Les chiffres détaillés de la production des centrales

Tranches nucléaires Beznau 1 et 2 (KKB): Grâce à une disponibilité élevée de 96,5%, la tranche 1 de la centrale de Beznau a augmenté la quantité d'électricité produite pour atteindre 3,05 millions de MWh nets (2020: 2,9 mio. de MWh). Avec une production nette de 2,8 millions de MWh, en léger recul par rapport à celle de l’année précédente (2,9 millions en 2020), la tranche 2 a présenté une disponibilité de 89,9%.

Depuis leur mise en service, l’exploitante a investi plus de 2,5 milliards de francs dans la sécurité et la fiabilité des deux réacteurs. Des travaux de rééquipement et de modernisation généraux permettent à Beznau 1 et 2 de continuer à satisfaire les exigences de sécurité réglementaires et légales, ainsi que les normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Centrale nucléaire de Gösgen (KKG AG) : Avec 7,9 millions de MWh nets, la centrale nucléaire de Gösgen a enregistré en 2021 une production légèrement inférieure à celle de l'année précédente (2020: 8,3 mio. de MWh). La disponibilité de l’installation s’est établie à 90,2%. Au cours de sa révision annuelle, les contrôles périodiques et les travaux de maintenance habituels ont été effectués et l’alternateur a été soumis à des contrôles importants. Le refroidisseur des condensats a été remplacé, et la piscine déminéralisée a été raccordée au système de secours afin d'augmenter les réserves en eau. Par ailleurs, 355 supports de la tour de refroidissement ont été remis en état.

Depuis plus de trois ans, la centrale nucléaire de Gösgen se concentre sur des projets de modernisation continus et sur l'amélioration de la sécurité de l’installation. Environ 700 millions de francs seront investis dans ces projets d’ici à 2029.

Centrale nucléaire de Leibstadt (KKL): Au cours de la révision annuelle de l’installation, qui a duré six mois, l’exploitante Kernkraftwerk Leibstadt AG a mis en œuvre des projets d’entretien, de renouvellement, mais aussi deux gros projets de modernisation. Cet arrêt prolongé s’est traduit par une baisse de la production globale d’électricité pour atteindre 4,8 millions de MWh nets (2020: 9,1 mio. de MWh). Le condenseur a été remplacé et le système de recirculation a été transformé, ce qui permet désormais à deux gros composants majeurs de correspondre au dernier état de la technique. Les nouvelles pièces, plus efficaces, ont permis d'augmenter le rendement de l’installation la plus récente mais aussi la plus puissante du pays, et ce pour une puissance de réacteur équivalente.

Depuis 2010, l’exploitante a investi plus d'un milliard de francs dans le renouvellement et la sécurité de l’installation dans la perspective de l’exploitation à long terme. Celle-ci pourra ainsi continuer à contribuer à la sécurité d'approvisionnement en électricité de la Suisse à l’avenir également.

Une exploitation à long terme fiable pour une sécurité d'approvisionnement élevée

Depuis plus de 50 ans, les centrales nucléaires suisses sont un pilier majeur de la sécurité de notre approvisionnement. En hiver notamment, elles fournissent jusqu’à la moitié de la production indigène. Si la Suisse souhaite garantir son approvisionnement électrique tout en réalisant ses objectifs climatiques, elle continuera à être tributaire de la production fiable et respectueuse du climat de ses centrales nucléaires durant encore longtemps. L’exploitation à long terme des centrales nucléaires suisses est indispensable à moyen terme pour garantir la sécurité d’approvisionnement.

Les centrales nucléaires: des employeurs attractifs

Fin 2021, les centrales nucléaires suisses employaient au total 1592 collaborateurs, ce qui correspondait à 1546,8 emplois à temps plein (2020: 1’537). Parmi eux, 45 étaient des jeunes qui suivaient une formation pour devenir notamment automaticien, électronicien, polymécanicien, commercial, informaticien ou laborantin.

Pour la seconde année d’épidémie consécutive, les visites ont été fortement limitées dans l’ensemble des installations. À Beznau, 23 visites seulement ont été organisées au cours du second semestre 2021. Elles ont rassemblé au total 264 personnes. Mi-septembre, le centre des visiteurs de la centrale de Gösgen a ouvert sa nouvelle exposition et a accueilli à cette occasion 1824 visiteurs désireux de découvrir l’installation. Le centre d’information de Leibstadt est quant à lui resté fermé plusieurs mois et a actualisé ses expositions. La nouvelle exposition numérique a été réouverte en novembre 2021.

Pour de plus amples renseignements: Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 18, medien@swissnuclear.ch.

La production d'électricité 2021 marquée par les investissements dans l'exploitation à long terme

01. octobre 2021

Des coûts stables et une réserve de sécurité substantielle

Tous les cinq ans, la branche nucléaire réalise une étude approfondie qui permet de calculer les coûts prévisibles de la désaffectation des installations nucléaires suisses et de la gestion des déchets radioactifs. Cette étude intègre les dernières connaissances et expériences acquises dans le cadre de projets de démantèlement nationaux et internationaux ainsi que de la planification des dépôts en couches géologiques profondes. L'étude de coûts 2021 (EC21) contient et assure une réserve de sécurité substantielle et confirme que le financement de la désaffectation et de la gestion des déchets est garanti. Elle montre en outre des coûts stables, voire en légère baisse. Les coûts totaux se situent désormais à 23,083 milliards de francs.

Conformément à la loi sur l’énergie nucléaire, en vertu du principe de causalité, les propriétaires des installations nucléaires suisses sont tenus légalement de prendre en charge l’ensemble des coûts associés à la désaffectation et à la gestion des déchets. En Suisse, le financement de ces coûts est réglementé légalement. Afin de garantir que les moyens financiers requis sont bien disponibles, deux fonds contrôlés par l'État et alimentés par les exploitants des installations nucléaires suisses ont été créés.

Les versements effectués dans ces deux fonds et les provisions des propriétaires sont calculés sur la base d’une étude de coûts approfondie. Cette étude de coûts est réalisée tous les cinq ans sur mandat de la commission administrative des fonds de désaffectation et de gestion des déchets (Stenfo). Elle intègre le dernier état des connaissances et expériences internationales dans les domaines de la technique et de l'économie. L’EC21 tient compte en particulier des dernières connaissances acquises dans le cadre de la désaffectation de la centrale nucléaire de Mühleberg et des études géologiques menées par la Nagra. Celles-ci confirment les hypothèses de planification et les calculs de coûts actuels.

La répartition des coûts introduite dans l’étude de coûts 2016 (EC16), en coûts de base et en suppléments, avec un bloc de coûts général pour l’imprécision des prévisions et les risques ainsi qu’un supplément général de sécurité, a fait ses preuves dans le cadre de l’EC21. Elle offre la possibilité d’une comparaison pertinente et une grande transparence.

Le gain d’expérience et les processus simplifiés permettent de stabiliser les coûts de la désaffectation
En vertu de l’EC21, les coûts de la désaffectation pour l’ensemble des installations nucléaires s’établissent désormais à 3,666 milliards de francs. Ils ont ainsi baissé de 3% par rapport à l’EC16 (après correction du renchérissement: de 5%). Cela est notamment dû au fait que les expériences issues de la désaffectation de Mühleberg montrent que les travaux de post-exploitation et de désaffectation peuvent aussi être effectués en parallèle.

Les coûts de base et les coûts déjà acquittés s'élèvent à 2,73 milliards de francs pour la désaffectation, les suppléments représentent 36%.

Des coûts de gestion plus bas grâce à une optimisation des ouvrages
Dans le cadre de la construction de deux dépôts destinés respectivement aux déchets faiblement et hautement radioactifs sur deux sites différents, les coûts de gestion des déchets sont estimés désormais à 19,417 milliards de francs. Ils ont ainsi baissé de 5% par rapport à l’EC16 (et de 7% corrigés du renchérissement). Cela est dû au fait que le concept de remplissage et de fermeture a encore été amélioré, et que les bâtiments d'accès de même que les installations d’emballage ont été optimisés.

Les coûts de base et les coûts déjà acquittés s'élèvent à 15,480 milliards de francs pour la gestion des déchets, les suppléments représentent 43% au total.

D'après la Nagra, la construction de deux dépôts pour les déchets faiblement et hautement radioactifs sur un même site (dépôt combiné) serait plus efficace et davantage respectueuse des ressources que la construction de deux dépôts sur deux sites différents.
Les études géologiques effectuées par la Nagra au cours des dernières années concluent que trois sites potentiels pourraient accueillir un tel dépôt combiné.

Les coûts de la désaffectation et de la gestion des déchets sont en recul (voyez la première illustration).

Des coûts totaux robustes
Les coûts totaux calculés dans le cadre de l’EC21 pour le démantèlement complet des installations nucléaires et pour la gestion de l’ensemble des déchets dans deux dépôts séparés sur deux sites différents s’élèvent désormais à 23,083 milliards de francs. La participation de la Confédération pour les déchets issus de la médecine, de l’industrie et de la recherche à hauteur de 1,1 milliard de francs est déjà intégrée. Les coûts totaux de 23,1 milliards de francs sont au total environ 1,1 milliard de francs, et par là 4,5% (avec correction du renchérissement: 6,5%), moins élevés que dans l’étude de coûts EC16 (24,2 mia. de CHF)

Une réserve de sécurité substantielle
Dans l’EC21, les suppléments pour les risques sont de 4% supérieurs à l’EC16. Les coûts de base, calculés de manière fiable, et les importantes réserves constituées par les suppléments pour les risques de 41% des coûts de base, offrent une étude de coûts 2021 très robuste.

Le financement tient son cap
Sur les coûts totaux, 7,5 milliards de francs sont déjà payés et 8,9 milliards de francs sont déjà garantis grâce aux fonds. Ainsi, près des trois quarts des coûts totaux sont déjà financés. Par ailleurs, les placements de la fortune des fonds devraient permettre de générer 4,9 milliards de francs supplémentaires (avec un rendement réel prescrit de 1,6%). Ainsi, d'après l’état actuel, les exploitants devront encore verser 0,9 milliard de francs au maximum (voyez la seconde illustration).

Prochaine étape
Une fois l’étude de coûts 2021 remise, l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), des auditeurs indépendants et les comités Stenfo procéderont à un contrôle global et à une plausibilisation des coûts. Enfin, la Stenfo calculera le montant des contributions annuelles dont devront s’acquitter les exploitants nucléaires. Et la commission administrative de la Stenfo fixera définitivement les montants concernés.

Des informations complémentaires et une brève vidéo explicative sur l’étude de coûts sont disponibles sur le site Web de swissnuclear.

Pour de plus amples renseignements: Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

Des coûts stables et une réserve de sécurité substantielle
Des coûts stables et une réserve de sécurité substantielle

13. août 2021

La révision remet en cause la décision de la Cour fé-dérale

La révision proposée par le Conseil fédéral de l’ordonnance sur le fonds de désaffectation et sur le fonds de gestion des déchets radioactifs porte atteinte à l’arrêt du Tribunal fédéral du 6 février 2020 relative à la responsabilité de la détermination du montant probable des coûts de désaffectation et d’élimination des déchets. En contradiction flagrante avec l’arrêt, les organes des fonds de désaffectation et de gestion des déchets ne sont pas renforcés dans leurs responsabilités ni dans les compétences décisionnelles nécessaires à cet effet. Certaines dispositions empiètent massivement sur l’autonomie des fonds et d’autres contredisent l’indépendance des organes du STENFO, telle qu’elle a été déclarée par le Tribunal fédéral.

Dans son arrêt du 6 février 2020, le Tribunal fédéral avait décidé que la responsabilité et donc la compétence relative à la détermination du montant prévu pour les coûts de désaffectation et d’élimination des déchets n’incombent pas au Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), mais à la commission administrative du fonds de désaffectation et de gestion des déchets (STENFO). La quatrième révision de l’ordonnance sur le fonds de désaffectation et sur le fonds de gestion des déchets radioactifs (OFDG) vise principalement à se conformer à l’arrêt du Tribunal fédéral en supprimant les compétences illicites du DETEC. Ces ajustements sont obligatoires et à saluer.

Amendements en contradiction avec l’arrêt du Tribunal fédéral

Cependant, au lieu de se limiter à ces ajustements, les organes du STENFO et leurs membres seront affaiblis dans leurs responsabilités et dans les pouvoirs de décision nécessaires à cet effet. Plus encore: avec les adaptations proposées, la révision interfère si massivement avec l’autonomie des fonds que, en définitive, la tâche de la commission administrative et de ses membres d’exercer leur mandat indépendamment du DETEC est rendue impossible. Ceci est en contradiction flagrante avec l’arrêt du Tribunal fédéral.

Ainsi, la révision prévoit des changements qui vont bien au-delà de la mise en œuvre de l’arrêt du Tribunal fédéral. Certains amendements vont même jusqu’à saper l’arrêt du Tribunal fédéral et le rendre nul et non avenu. Swissnuclear les rejette donc fermement:

  • Dans le cadre du processus de révision des études de coûts établies tous les cinq ans, la commission administrative du STENFO devrait demander une prise de position au DETEC. Cette disposition, avec la consultation du DETEC qui lui est associée, interfère non seulement directement avec l’autonomie des fonds telle qu’établie par le Tribunal fédéral, mais aussi avec les activités de la commission administrative chargée de cette tâche. De facto, les membres de la commission administrative élus par le Conseil fédéral ne peuvent ignorer une prise de position du DETEC. En définitive, cela représente un empiètement sur l’indépendance du STENFO telle qu’elle a été établie par l’arrêt du Tribunal fédéral.
  • La révision prévoit l’inclusion d’un mandat commun pour les membres des organes du STENFO. Or, un mandat commun imposé par le DETEC est diamétralement opposé à l’indépendance des organes du STENFO et de leurs membres également indépendants, telle que l’a défini le Tribunal fédéral. Selon ce mandat, c’est toujours l’approche la plus prudente qui devrait être choisie pour chaque tâche et chaque solution proposée pour le financement de la désaffectation et de la gestion des déchets via les fonds. Toutefois, une telle approche exclut pratiquement une optimisation efficace et techniquement ciblée du processus de désaffectation et de gestion des déchets, ce qui rendrait une étude de coûts réaliste aussi impossible que sa vérification précise et neutre par des experts internationaux. Si le mandat commun est toujours basé sur l’approche la plus prudente, cela conduira automatiquement à de nouveaux excédents dans les fonds, qui dépassent déjà largement l’objectif fixé. En raison de l’«interdiction de remboursement», les exploitants seraient ainsi privés de fonds considérables dont ils ont besoin dans le cadre de la transition énergétique.

Autres ajustements négatifs

Les autres amendements du projet de révision ne sont pas non plus très efficaces et devraient être rejetés d’emblée. Ainsi, la révision des dispositions organisationnelles conduit à une nouvelle marginalisation des exploitants et de leurs droits, déjà fortement restreints avec la troisième révision de l’OFDG en 2018 – nonobstant le fait que l’argent des fonds appartient aux exploitants des centrales nucléaires.

D’autres dispositions prévoient une grave ingérence dans la présentation des comptes et donc un empiètement sur les droits des entreprises.

La prise de position complète de swissnuclear relative à la révision de l’ODFG peut être consultée via ce lien (en allemand).

Pour de plus amples renseignements: Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

09. août 2021

La sécurité d’approvisionnement en énergie nucléaire nécessite un engagement ferme

Dans le contexte de la discussion actuelle sur la sécurité d’approvisionnement en électricité en Suisse, swissnuclear précise que les centrales nucléaires existantes peuvent être exploitées en toute sécurité pendant bien plus de 50 ans. «Les centrales nucléaires suisses sont techniquement équipées pour cette tâche et les exploitants sont prêts à assurer une exploitation à long terme», souligne Philippe Renault, directeur de swissnuclear. Cela sera très probablement nécessaire pour créer du temps et de la marge en vue de l’expansion des énergies renouvelables et, en même temps, pour garantir l’approvisionnement en une électricité respectueuse du climat. Les centrales nucléaires sont indispensables à cet effet, surtout en hiver. Cependant, l’exploitation à long terme des centrales nucléaires nécessite un délai de planification d’une bonne dizaine d’années et des conditions cadres stables à long terme.

Deux des centrales nucléaires existantes sont déjà exploitées à long terme.  La sécurité des installations est déterminante pour une exploitation à long terme: selon la loi et la volonté du peuple, les centrales nucléaires peuvent rester en service aussi longtemps que leur sécurité est garantie. Cette exigence nécessite une maintenance soignée, des rééquipements prévoyants et des modernisations tournées vers l’avenir, ainsi que les normes de sécurité les plus élevées. Les exploitants y veillent, entre autres, dans le cadre d’une gestion prudente du vieillissement. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire IFSN formule les exigences réglementaires correspondantes et examine en permanence la sécurité des centrales nucléaires. Le résultat: aujourd’hui, la sécurité des centrales nucléaires suisses est plus élevée que jamais.

Pas de stratégie énergétique sans énergie nucléaire

La question de la sécurité d’approvisionnement de la Suisse en électricité respectueuse du climat s’est posée avec davantage d’acuité ces derniers mois. Il est évident que l'urgence des mesures de protection du climat s'est accrue, comme l'a souligné aujourd'hui le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Mais l’expansion des énergies renouvelables progresse moins vite que souhaité. Des obstacles économiques et juridiques entravent même le maintien de l’énergie hydraulique, le principal pilier de l’approvisionnement en électricité de la Suisse – avant l’énergie nucléaire. De plus, après l’échec de l’accord institutionnel et de l’accord sur l’électricité avec l’Union européenne, la possibilité d’importer de l’électricité devient plus difficile. En outre, la capacité d’exportation des pays voisins de la Suisse est visiblement en baisse, notamment en raison d’un manque de charge de base sûre et respectueuse du climat. En revanche, la demande d’électricité en Suisse augmentera fortement dans le cadre du processus de décarbonisation à venir.

«Tous ces facteurs font que les centrales nucléaires restent un pilier important de la Stratégie énergétique 2050 si la Suisse ne veut pas prendre de risques irresponsables en matière de sécurité d’approvisionnement», déclare Philippe Renault. Surtout, les centrales nucléaires doivent continuer à fournir une grande partie de l’électricité d’hiver, particulièrement importante.

Le fonctionnement à long terme nécessite une bonne base

Toutefois, pour que les exploitants soient réellement en mesure de maintenir les centrales connectées au réseau jusqu’à 60 ans, voire plus si nécessaire, et de les exploiter de manière économique, les éléments suivants sont également élémentaires:

  • Un horizon de planification long. La politique doit savoir que la planification de la prolongation de l’exploitation à long terme doit être faite au moins dix ans à l’avance. Ce délai est nécessaire principalement pour des raisons techniques et opérationnelles. Une prolongation à court terme de l’exploitation ne serait plus possible une fois que la mise hors service aurait été décidée. C’est pourquoi la politique doit se montrer clairvoyante dès aujourd’hui.
  • Conditions cadres stables et bonnes. L’exploitation à long terme nécessite des nouveaux investissements financiers. Pour cela, il est nécessaire que les conditions cadres pour l’exploitation des centrales nucléaires soient et restent stables et équitables. La sécurité juridique et la sécurité des investissements sont essentielles.
  • Une compréhension entre partenaires. Un dialogue ouvert entre la Confédération et les exploitants est la base d’une bonne collaboration dans l’intérêt de l’approvisionnement futur de la Suisse en électricité respectueuse du climat.

 Pour de plus amples renseignements: Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

11. juin 2021

La nouvelle école de technique nucléaire est opérationnelle

Les exploitants des centrales nucléaires suisses ont fondé une nouvelle école destinée à la formation et au perfectionnement dans les domaines de la technologie nucléaire et de l’exploitation de grandes installations. L’école de technique nucléaire se trouve dans les locaux de l'école technique d’ABB à Baden. Swissnuclear se réjouit qu’elle ait été comme école supérieure par le SEFRI.

L’exploitation sûre des centrales nucléaires requiert du personnel hautement qualifié. C’est pourquoi les exploitants nucléaires accordent une importance majeure à la qualité de la formation du personnel soumis à autorisation, tel que les opérateurs de réacteurs. Jusqu’à récemment, cette formation était dispensée à l’Institut Paul-Scherrer, elle a été externalisée au printemps 2020 et a été établie depuis le 24 novembre 2020 au sein de la nouvelle école de technique nucléaire par les exploitants des centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Leibstadt. L’école de technique nucléaire a son siège dans les locaux de l'école technique d’ABB à Baden.

La garantie d’une formation solide
L'école de technique nucléaire offre une formation et un perfectionnement dans le domaine de la technologie nucléaire. Elle a été reconnue en tant qu’école supérieure par le Secrétariat d'État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) le 3 février 2021.

La formation au niveau école supérieure de la filière «Technicien/ne ES en exploitation de grandes installations» offre à l'école le mix souhaité entre formation théorique et pratique. On y acquiert les compétences requises pour l’exploitation de grosses installations de production complexes, telles que les centrales nucléaires. La filière de trois ans est la base pour la formation des opérateurs de réacteurs conformément aux exigences légales. L’école propose également d'autres cours dans le domaine de la technique nucléaire.

Une équipe motivée
L’école de technique nucléaire emploie actuellement cinq enseignants et une collaboratrice pour l’administration. Elle peut faire appel à des chargés de cours et à des collaborateurs externes, en particulier pour la formation au sein des centrales.

L’ensemble du personnel se réjouit des échanges passionnants et de la collaboration avec l'école technique d’ABB, telle qu’elle s’est mise en place durant l’établissement de l’école de technique nucléaire.

Pour de plus amples renseignements:
admin@nukleartechnikerschule.ch, Tél: +41 56 511 34 70

 

Photo: Le simulateur de l’école de technique nucléaire permet de montrer aux étudiants les processus de physique des réacteurs (©Ecole de technique nucléaire).

La nouvelle école de technique nucléaire est opérationnelle

04. mai 2021

Des montants excédentaires solides malgré la pandémie

Le fonds de désaffectation pour les installations nucléaires et le fonds de gestion des déchets radioactifs provenant des centrales nucléaires ont enregistré une bonne performance en 2020, malgré les turbulences boursières dues à la pandémie. Fin 2020, les fortunes des fonds restaient largement positives, environ 0,9 milliard de francs au-dessus du montant prescrit légalement.

Les moyens requis pour financer la désaffectation et la gestion des déchets après la mise hors service définitive des centrales nucléaires sont provisionnés dans le fonds de désaffectation et dans le fonds de gestion, sous la surveillance de la Confédération. L’exploitation du dépôt intermédiaire, la recherche d’un site pour construire un dépôt en couches géologiques profondes (procédure de plan sectoriel) et la construction ainsi que l’exploitation dudit dépôt jusqu’à sa fermeture définitive sont aussi couverts. Pour ce faire, les exploitants s’acquittent de contributions annuelles, qu’ils versent dans les deux fonds. Ces moyens sont placés sur le marché des capitaux conformément aux prescriptions légales. Ils génèrent ainsi des rendements considérables en raison de leur horizon de placement à très long terme. Tout cela additionné permet de disposer des moyens requis.

Au global, les fonds ont enregistré de bons rendements en 2020

L’évolution actuelle des fonds confirme une nouvelle fois que les exploitants des centrales nucléaires ont conscience de leur responsabilité dans le financement de la désaffectation et de la gestion des déchets conformément au principe le causalité.

Ainsi, les deux fonds ont continué à enregistrer des rendements positifs en 2020, malgré la réaction vive des bourses au début de l'année en raison des incertitudes économiques associées à la pandémie. Le premier trimestre, négatif pour les fonds, a ainsi pu être compensé par trois trimestres positifs consécutifs:

  • Fonds de désaffectation Avec un rendement du capital de 3,87% et un renchérissement de -0,73%, le rendement réel s’est établi à 4,6%, ce qui est 3% au-dessus de la valeur prescrite légalement (1,6%).
  • Fonds de gestion Avec un rendement du capital de 4,14% et un renchérissement de -0,73%, le rendement réel s’est établi à 4,87%, ce qui est 3,27% au-dessus de la valeur prescrite légalement.
  • Rendements réels historiques Les rendements réels moyens depuis le lancement des fonds s’élèvent à 4,18% pour le fonds de désaffectation et à 3,68% pour le fonds de gestion. Ces valeurs sont, elles aussi, sensiblement supérieures à la valeur prescrite légalement, de 1,6%.

Une évolution stable-positive

Fin 2020, les deux fonds tenaient ainsi leur cap:

  • Fortune totale Les fonds contiennent déjà 8,9 milliards de francs sur un total prévu de 14,7 milliards de francs pour couvrir les coûts de la désaffectation et de la gestion des déchets incombant aux fonds. 0,1 milliard de francs a déjà été versé afin de couvrir les dépenses liées à la gestion des déchets.
  • Excédent. À eux deux, les fonds enregistrent environ 0,9 milliard de francs de plus que la valeur prescrite légalement de 8 milliards de francs.
  • Perspectives. Avec le rendement réel prescrit de 1,6%, d’autres placements de la fortune des fonds génèreront encore 4,8 milliards de francs. Jusqu’à la fin des 50 années d’exploitation des installations, les exploitants devront donc encore verser 0,9 milliard de francs en tout dans les fonds.

Pour de plus amples renseignements: Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

22. avril 2021

L’UE refuse d’inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie des investissements respectueux de l’environnement

Bien qu’un rapport d’experts établi par le propre service scientifique de la Commission européenne (Centre commun de recherche) ait conclu que l’énergie nucléaire est au moins aussi respectueuse de l’environnement que les énergies renouvelables, la Commission européenne a décidé le 21 avril de ne pas inclure pour l’instant l’énergie nucléaire dans sa taxonomie des investissements respectueux de l’environnement. swissnuclear regrette cette décision et attend que l’énergie nucléaire soit prise en compte dans la suite des travaux de la Commission européenne.

L’Union européenne travaille à l’élaboration d’une taxonomie pour orienter les investissements dans une direction durable. Cette taxonomie évalue les investissements en vue d’assurer qu’ils ont un effet durable sur l’environnement et «aucun impact significatif» pour l’homme et la nature.Le 21 avril, la Commission européenne a décidé de ne pas inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie pour le moment. D’ici la fin de l’année, elle définira dans un autre règlement administratif («acte délégué») comment elle entend traiter l’énergie nucléaire à l’avenir.

La décision de la Commission européenne entraîne une incertitude juridique et est importante, car les propriétaires de centrales nucléaires dépendent également de conditions cadres financières contractuelles pour exploiter les centrales. En ne l’incluant pas dans la taxonomie, l’UE désavantage l’énergie nucléaire sur le marché financier par rapport à d’autres technologies. swissnuclear attend donc une prise en compte justifiée de l’énergie nucléaire dans le cadre de la poursuite des travaux de la Commission européenne sur la taxonomie.

L’énergie nucléaire est non seulement respectueuse du climat, mais aussi de l’environnement

Le rapport (en anglais) du Centre commun de recherche le souligne: En investissant dans l’énergie nucléaire, les investisseurs institutionnels et privés investissent dans la santé des personnes et de la nature, dans la pureté de l’air et la protection du climat, dans la préservation de la nature et du paysage ainsi que dans l’utilisation durable des ressources.

Selon le rapport, l’évaluation de l’énergie nucléaire en Europe peut être résumée comme suit:

  • Lorsqu’elles sont analysées sur l’ensemble du cycle de vie, les émissions moyennes de gaz à effet de serre par KWh d’électricité produite par les centrales nucléaires sont comparativement faibles, comme c’est généralement le cas pour l’électricité issue des énergies hydraulique et éolienne. 
  • L’électricité produite par les centrales nucléaires présente de très faibles émissions d’oxyde d’azote et de dioxyde de soufre. Elles sont comparables ou inférieures aux valeurs correspondantes pour les énergies solaire et éolienne.
  • L’électricité produite par les centrales nucléaires est comparable ou supérieure à l’énergie photovoltaïque et à l’énergie éolienne en ce qui concerne le potentiel d’acidification et d’eutrophisation (c’est-à-dire surtout l’augmentation de la teneur en nutriments de l’eau par les nutriments dissous, notamment l’azote et le phosphore).
  • La consommation de terrain pour l’énergie nucléaire est nettement inférieure à celle des énergies éolienne et solaire.
  • Le rayonnement annuel moyen des centrales nucléaires auquel la population est exposée par personne est dix mille fois plus faible que le rayonnement naturel annuel moyen de l’environnement (terrestre et cosmique).
  • Les effets globaux sur la santé humaine des émissions radiologiques et non radiologiques de la production d’électricité nucléaire (cycle de vie complet) sont comparables à celles de la production d’électricité éolienne en mer.

La protection du climat a besoin de l’énergie nucléaire

Dans sa «Prise de position Protection du climat et énergie nucléaire», swissnuclear avait déjà déclaré qu’une protection efficace du climat en Suisse ne peut réussir sans la contribution des centrales nucléaires existantes. Compte tenu de l’énorme tâche consistant à décarboniser notre économie dans un délai raisonnable, nous aurons besoin à l’avenir de beaucoup plus d’électricité qu’aujourd’hui, et donc des forces combinées des énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire. En effet, seules les centrales nucléaires existantes peuvent fournir la charge de base respectueuse du climat, essentielle à la sécurité d’approvisionnement et au fonctionnement stable du réseau électrique.

En matière de protection du climat, l’énergie nucléaire est donc le partenaire idéal des énergies renouvelables. En fait, il s’agit même de la technologie clé pour que la Stratégie énergétique 2050 et la Stratégie climatique de la Confédération soient couronnées de succès car elle génère du temps pour développer les énergies renouvelables. Ce temps fait cruellement défaut, comme vient de le montrer une fois de plus la lenteur des progrès en matière de protection du climat. Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), la Suisse est ainsi loin d’avoir atteint ses objectifs de protection du climat fixés pour 2020, et ce malgré la pandémie de coronavirus et une consommation d’électricité inférieure à celle de l’année précédente.

Pour de plus amples complémentaires:
Communication swissnuclear, tél. 062 205 20 10, medien@swissnuclear.ch.

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